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le ferraillage minimum des parois enterrées au regard du DTU 14.1

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    Bonjour, C'est dans le §8 essentiellement.  Il y a des dispositions constructives selon le "type" de cuvelage (structure relativement étanche etc...) et des contraintes maximales à ne pas dé

  • Bonjour, ci-joint extrait de §8. 8.3  Prescriptions particulières concernant les cuvelages avec revêtement d'imperméabilisation   8.3.1  État limite de service vis-à-vis de l'ou

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  • Membre Leader
comment_208925

Bonjour,

C'est dans le §8 essentiellement. 

Il y a des dispositions constructives selon le "type" de cuvelage (structure relativement étanche etc...) et des contraintes maximales à ne pas dépasser, à la fois dans l'acier, mais aussi dans le béton (y compris effort de traction dans le béton à vérifier avec un calcul en section homogénéisée).

Cordialement.

  • 3 semaines après...
comment_210392

Bonjour,

ci-joint extrait de §8.


8.3  Prescriptions particulières concernant les cuvelages avec revêtement d'imperméabilisation

 

8.3.1  État limite de service vis-à-vis de l'ouverture des fissures

 

Les calculs sont à effectuer selon les règles données ci-après.

 

NOTE

 

Généralement le phasage de construction n'est pas à prendre en compte. Ces vérifications sont effectuées sur l'ouvrage en service.

 

Les sollicitations de calcul résultent des combinaisons d'actions suivantes :

 

  • charges permanentes affectées du coefficient 1 ;

     

  • action éventuelle de retrait résiduel dans le cas de radier gêné (voir 5.6) ou de radier coulé sur des distances entre joints de dilatation supérieures aux valeurs usuelles des dimensions entre joints prévues par les règles de béton armé en vigueur pour les superstructures. Les valeurs à retenir pour estimer le retrait sont celles de la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale sauf justification particulière. On peut envisager des sollicitations de retrait établies sur la base de la gêne apportée à la manifestation des déformations imposées minimisées compte tenu des dispositions prises pour le coulage du radier (cure, joints de clavetage, etc.) et la présence du terrain en sous-face qui réduit aussi l'ampleur des déformations. On doit cependant noter les points suivants :
    • le fait de pouvoir prendre en compte le retrait résiduel dans les calculs ne doit pas faire oublier que l'on peut privilégier la voie de toutes les dispositions constructives visant à minimiser les effets du retrait ;

       

    • le calcul des sollicitations doit être mené sur la base des sections fissurées et non celle des sections homogènes (béton seul) et/ou homogénéisées (béton plus acier). Et dans ce cadre, il est loisible pour le projeteur de passer par l'intermédiaire d'évaluations d'inerties efficaces forfaitaires.

       

  •  

  • action de l'eau affectée du coefficient 1 ;

     

  • action latérale des terres affectée du coefficient 1 ;

     

  • autres actions variables éventuelles affectées du coefficient ψ0.

     

L'état limite d'ouverture des fissures est défini par des vérifications concernant la structure résistante située sous le niveau de l'eau envisagé :

 

  • la première concerne le calcul ELS compte tenu de la limitation de la contrainte de l'acier tendu ;

     

  • la deuxième concerne l'épaisseur minimale ;

     

  • la troisième concerne le pourcentage minimal d'armatures ;

     

  • les dispositions constructives associées.

     

8.3.1.1  Limite de la contrainte de l'armature tendue

 

Dans le cas des sections droites tendues du côté recevant le revêtement d'imperméabilisation, l'action de l'eau est définie par son niveau E et la contrainte de traction de l'acier tendu est limitée à la valeur suivante : Min [2/3 fyk ; 200 MPa]. Pour des barres de haute adhérence de diamètre au plus égal à 9 mm et d'espacement inférieur ou égal à 150 mm, la contrainte de 200 MPa est portée à 240 MPa.

 

Dans le cas des sections droites tendues du côté en contact avec l'eau, on doit distinguer trois cas :

 

  • eau définie par son niveau EB : Min [2/3 fyk ; 200 MPa] ;

     

  • eau définie par son niveau EH : Min [2/3 fyk ; 300 MPa] ;

     

  • eau définie par son niveau E : Min [2/3 fyk ; 400 MPa].

     

8.3.1.2  Epaisseur minimale

 

Cette vérification n'est à effectuer que pour les sections droites tendues du côté recevant le revêtement d'imperméabilisation, l'eau étant définie par son niveau E (donc combinaison ELS avec EE).

 

La contrainte de traction du béton calculée en section homogénéisée, sans tenir compte des sollicitations de déformation imposée (telles que celles résultant du retrait gêné ou de la température) ne peut excéder la valeur 1,1 * (0,6 + 0,06 fck) * θ

 

avec :

 

  • θ = 1 dans le cas de la traction simple ;

     

  • θ = 1 + (4 e0/3 h0) dans le cas de la flexion plane composée avec traction, la force de traction ayant une excentricité e0 inférieure à la demi-épaisseur h0/2 de la paroi ;

     

  • θ = 5/3 dans tous les autres cas.

     

NOTE

 

Cette vérification est très souvent déterminante pour le choix des épaisseurs.

 

8.3.1.3  Limite de pourcentage minimum d'armatures

 

La clause 7.3.2 de la NF EN 1992-1-1 et son Annexe Nationale ne s'applique pas. Elle est remplacée par les dispositions suivantes.

 

La vérification de la condition de non-fragilité est remplacée par le respect d'un ferraillage minimal dans les cas suivants :

 

  • radiers ou parois coulés avec les précautions nécessaires en vue de limiter les phénomènes de variation dimensionnelle contraire (retrait, température, etc.). Ces précautions peuvent concerner, entre autres, la composition du béton, sa mise en oeuvre, les phases de coulage, les zones de clavetage, les reprises, les procédés de cure, les délais entre phases Ces précautions figureront sur les plans et/ou font l'objet d'un document spécifique établi par l'entreprise de gros œuvre et remis au Maître d’œuvre.

     

1 ‰ de la section droite résistante strictement nécessaire plafonné à 4 cm2/m, avec un minimum de 1 cm2/m pour la face de la paroi recevant le revêtement d'imperméabilisation, et ce dans chacune des deux directions, dans le cas des dalles ;

 

  • autres radiers ou parois

     

2,5 ‰ de la section droite sur chaque face, et ce dans chacune des deux directions, dans le cas des dalles ; ou de la section droite résistante strictement nécessaire dans le cas des radiers, si l'épaisseur excédentaire située en sous face est convenablement pré-fissurée.

 

NOTE

 

Les règles précédentes visent également les zones de raccordement entre radiers et parois.

 

La prescription de pourcentage minimal ne s'applique pas à la zone des joints verticaux séparatifs des panneaux constituant une paroi moulée.

 

8.3.1.4  Dispositions constructives associées

 

Dans les zones où la paroi est armée et pour la face concernée, la distance libre entre les armatures ne peut pas excéder, pour chaque lit, la plus petite des deux valeurs suivantes :

 

  • 0,33 m et 1,5 fois l'épaisseur de la paroi, dans le sens principal porteur ;

     

  • 0,45 m et 1,5 fois l'épaisseur de la paroi, dans le sens de la répartition.

     

Toutefois, dans le cas de parois moulées, la distance libre entre les barres ne doit pas être inférieure à 0,10 m.

 

Le diamètre minimal des armatures doit être au moins égal à 6 mm, dans le cas des armatures à haute adhérence.

 

8.4  Prescriptions particulières concernant les cuvelages à structure relativement étanche

 

8.4.1  État limite de service vis-à-vis de l'ouverture des fissures

 

Les dispositions du 8.3.1 s'appliquent.

 

8.4.1.1  Limite de la contrainte de l'armature tendue

 

La vérification demandée au 8.3.1.1 est à faire pour les deux faces de la paroi suivant les conditions précisées au 8.3.1.1 pour les cas des sections droites tendues du côté en contact avec l'eau.

 

8.4.1.2  Epaisseur minimale

 

La vérification, demandée au 8.3.1.2 dans le cas de revêtement d'imperméabilisation, doit être faite pour les sections droites tendues sur la face opposée à celle en contact avec l'eau, et uniquement dans le cas de traction simple ou de flexion composée avec traction, lorsque l'excentricité est au plus égale à la demi-épaisseur.

 

8.4.1.3  Limite de pourcentage minimum d'armatures

 

La vérification demandée au 8.3.1.3 doit être faite pour les sections droites tendues sur la face opposée à celle en contact avec l'eau, et uniquement dans le cas de traction simple ou de flexion composée avec traction, lorsque l'excentricité est au plus égale à la demi-épaisseur, le niveau d'eau étant défini par son niveau E.

 

8.4.1.4  Dispositions constructives associées

 

La prescription du 8.3.1.4 s'applique pour la face de la paroi opposée à celle en contact avec l'eau. "

 

 

Petit rappel, le DTU 14.1 fait référence aux ouvrages construits sous le niveau de l'eau : voir https://www.bureauveritas.fr/sites/g/files/zypfnx146/files/media/document/La-reglementation-en-clair-20-038-dtu-cuvelage.pdf

Le 8.4.1.3 : précise que le 8.3.1.3 n'est à faire (donc les 0.25% = 2,5 ‰) que pour les sections droites tendues ou en flexion composée avec traction (lorsque l'excentricité est supérieure à la demi épaisseur) sur la face opposée à l'eau (face intérieure du bâtiment).

Donc 0.25% coté intérieur si la face est tendue (ou flexion composée avec traction).

0.25% éventuellement également dans le cas des radiers selon §6.
cité précédemment  par monsieur Tony.
Cordialement.

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