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  • Je vous conseille de voir le DTU 13.3

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Posté(e)
comment_236230

Tu peux te servir du DTU 13.3, seulement c'est une norme ancienne dont les hypotheses de calcul peuvent faire extrapoler les résultats.

J'ai traité de cette question il y'a un an et je conseille vivement un calcul par éléments finis 3D pour plus de précisions.

Capture EF.PNG

Posté(e)
  • Expert
comment_236287
Il y a 16 heures, Christian Mboulle a dit :

Tu peux te servir du DTU 13.3, seulement c'est une norme ancienne dont les hypotheses de calcul peuvent faire extrapoler les résultats.

J'ai traité de cette question il y'a un an et je conseille vivement un calcul par éléments finis 3D pour plus de précisions.

Capture EF.PNG

Bonjour,

Le DTU 13.3, n'est pas une norme ancienne, la dernière version date de décembre 2021. Le DTU 13.3 traite des dallages de bâtiment et non des voies de circulations.

Les logiciels de calcul éléments finis en structure (Robot, Arche Plaque, Advance etc...) supposent une dalle béton sur sol élastique. Ces logiciels sont incapables de traiter le retrait. La variation de température entre la face supérieure et inférieure du dallage est également un problème au niveau de la modélisation.

Les logiciels de type Plaxis, sont incapable de traiter le caractère "composite" du béton (armé ou non armé) puisque le module d'young pris en compte est, soit celui à l'ELU, soit celui à l'ELS  avec une valeur de nu tantôt égale à 0, tantôt égale à 0.2. Donc Plaxis donne des moments dans les dalles béton également erronés (redistribution des efforts en fonction de la fissuration). Naturellement, PLaxis ne tient pas compte du retrait, ni de la variation de température.

Pour le calcul des dallages de bâtiment, la seule référence valable (en France) est le DTU 13.3.

Pour les chaussées en béton, la règlementation est différente. Les chaussées en béton ont une durée de vie plus courte et une période d'entretien définie au moment de la conception. Voir documents de référence en fin du pdf : https://www.idrrim.com/ressources/documents/7/7724-Congres-IDRRIM-2012_10.2_Les-chauss.pdf

Ici il est question de dallage industriel, le calcul serait donc à faire selon le DTU 13.3 si le projet était en France.

Cordialement.

Posté(e)
comment_236585

Bonjour et merci de votre contribution

Je tiens juste à préciser que je fais allusion à un calcul purement mécanique donc, dépourvu des actions de retraits et autres.

Je souligne donc : plutôt que d'utiliser des modèles idéalisés de la norme DTU 13.3 un calcul (mécanique) plus rigoureux doit se faire par la méthode des éléments finis.

Les éléments de calcul présents dans le DTU 13.3 n'étant que des approximations parfois grosses qui surestiment les résultats.  

Bien vouloir consulter l'article suivant : https://www.geotech-fr.org/sites/default/files/rfg/article/124-1.pdf  , vous y verrez une illustration de l'erreur qu'on fait avec ces approximations

Pour finir je tiens à préciser qu'il ne s'agit là que de l'évaluation pour un calcul mécanique. La gestion de retrait nécessitant bien sûr une analyse particulière. La norme se veut "prescriptive" : Elle ne saurait s'ériger en guide de calcul.

Cordialement

Posté(e)
  • Expert
comment_236635

Bonjour,

Article intéressant. Cependant, techniquement, une charge de 500kN ne peut pas être appliquée "ponctuellement" tel que réalisé dans l'article.

La contrainte locale de contact doit être limitée : une contrainte de contact <5MPa (évoquée dans le DTU) est une bonne base de calcul de surface de contact. Ce qui donnerait : 0.5MN/0.5 = 0.1m², soit une platine 32cmx32cm rigide au minimum, ce qui conduit à une section au plan neutre de 57x57cm... En répartissant la charge de 500kN sur 57x57cm, la courbe de moment sera sérieusement écrêtée. 

Les résultats ne peuvent pas être réellement comparés s'il n'y a pas de répartition.

Cordialement.

Posté(e)
comment_236703

Bonjour,

En fait, pour moi, il ne faut pas faire dire à l'article ce qu'il ne dit pas. Il présente une approche plus poussée de calcul que la méthode du DTU pour des cas particuliers pour justement montrer l'apport de la méthode Tassplaq par rapport à des règles quasi "forfaitaires" définies dans le DTU 13.3 dans des cas complexes. C'est justement lorsque l'on sort du domaine d'application des DTU qu'il faut comparer les résultats des différentes méthodes de calcul.

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