OmdaGéo Posté(e) le 25 février 2008 Signaler Partager Posté(e) le 25 février 2008 Posté par bentafat_rachid Emploi de vieilles briques dans les nouvelles construction Publié à l'origine en février 1974. T. Ritchie Au cours des dernières années l'emploi de briques de récupération provenant de bâtiments démolis est devenu au Canada une mode populaire. Tantôt ce sont d'anciens bâtiments ayant une signification historique qui fournissent les briques de cette nature, tantôt ce sont les constructeurs qui s'intéressent uniquement à l'apparence du matériau. Il peut posséder une chaude couleur rouge, une texture superficielle sablonneuse, les formes et dimensions irrégulières caractéristiques des briques « moulées à la main », ou une combinaison de certaines de ces qualités. Il se peut aussi, dans d'autres cas, que le souci d'économie joue un rôle; le choix de briques récupérées de préférence à des briques neuves reflète alors simplement le fait que leur prix d'achat est moindre. Les caractéristiques qui précèdent justifient peut-être leur emploi, mais seul un petit nombre de ceux qui se proposent de bâtir en utilisant des briques récupérées se rendent compte de ce que l'obtention de résultats satisfaisants dépend beaucoup plus des conditions d'emploi que dans le cas de briques neuves. Lorsqu'on utilise des briques récupérées à cause de l'effet décoratif qu'elles produisent sur les murs et les cheminées intérieurs, il est rare qu'on éprouve des déboires parce que les agents normaux de décomposition n'interviennent pas dans de telles conditions de service. Dans les murs et cheminées extérieurs, où les briques sont exposées aux intempéries, le risque de détérioration est beaucoup plus grand. Quels que soient l'enrichissement artistique et l' « atmosphère » conférés par les vieilles briques à un bâtiment -- et, sous ce rapport, l'effet obtenu peut être remarquable -- leur exposition aux intempéries engendre des conditions spéciales dont le constructeur doit tenir compte. De nombreuses difficultés survenues sur des murs construits avec des briques récupérées ont été portées à l'attention de la Division des recherches sur le bâtiment. Il s'agit en particulier de la ruine et de l'effritement qui peuvent survenir peu de temps après l'achèvement du bâtiment (Figure 1). Fréquemment aussi on observe des efflorescences et des infiltrations d'eau de pluie. L'objet du présent Digest est d'étudier les propriétés des briques récupérées et leur influence sur le comportement des bâtiments. On présentera en outre des suggestions relatives à leur emploi pour le cas où le constructeur estime qu'il est nécessaire et désirable. Figure1. Un mur de briques récupérés de vieux bâtiments démolis endommagé après un an de service par effritement de nombreuses briques et production d'efflorescences. Propriétés des Vieilles Briques Les briques que l'on peut récupérer de bâtiments démolis sont celles qui ont été posées avec du mortier de chaux. Le mortier contenant du ciment Portland est ordinairement trop résistant et trop difficile à enlever sans endommager les briques pour que l'opération de récupération soit justifiée. On a cessé d'utiliser le mortier de chaux, tout au moins dans les grands bâtiments, depuis les années 1920. Les briques disponibles ont donc été fabriquées il y a plus de cinquante ans. Les briques datant d'un demi-siècle diffèrent par certains côtés importants de celles qui sont fabriquées aujourd'hui. Elles présentent des différences non seulement dans la manière de façonner l'argile en forme de briques, mais aussi dans le mode de cuisson. On utilisait autrefois la méthode de la boue molle, suivant laquelle on mélangeait l'argile et le sable avec une quantité d'eau suffisante pour produire une masse plastique à laquelle on donnait sans peine la forme d'une brique. On obtenait ainsi des briques de structure généralement plus poreuse qu'en utilisant le procédé de refoulage utilisé aujourd'hui par la majorité des producteurs de briques canadiens. La cuisson des briques était en outre exécutée autrefois dans des fours où intervenaient des variations considérables de température; aussi nombre d'entre elles étaient-elles insuffisamment cuites. Nommées « saumons », ces briques étaient moins résistantes, plus poreuses et moins durables que les briques du même four ayant subi une forte cuisson*. Les briques extraites du four étaient, il est vrai, classées en produits bien cuits et insuffisamment cuits (la séparation était faite d'après la couleur, et les couleurs les plus accentuées correspondaient aux briques les plus cuites). Il n'en existait pas moins des variations beaucoup plus larges dans les propriétés des briques livrées sur le chantier de construction que ce n'est le cas aujourd'hui où l'on peut employer des méthodes plus précises de mise en forme et de cuisson. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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