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comment_42878

Salam à toutes et à tous

Je viens d'apprendre une très bonne nouvelle que j'ai voulu partager avec vous.Il s'agit du nouveau règlement RPA2010 Eh oui vous avez bien entendu RPA2010.Règles Parasismiques Algériennes 2010

Il s'agit d'un courrier adressé à l'ensemble des Universitaires et chercheurs afin de participer à enrichir ce nouveau règlement.

jusque là tout va bien me diriez vous , c'est même une très bonne chose que de proposer l'aide de l'élite universitaire pour enrichir un règlement.

Seulement voilà en lisant bien ce courrier vous verrez que ce dernier est envoyé le 8avril 2010 , et fixe comme échéance la fin du mois d'avril comme date limite de réception des éventuelles propositions d'enrichissement soit 22 jours chrono....

je n'en crois pas mes yeux 22 jours pour revoir un règlement ! de qui se moque t- on dans ce pays .On voit donc bien quel intérêt on accorde à l'élite universitaire et surtout à son avis.D'ailleurs, je ne connais pas beaucoup d'enseignants qui vont se casser la tête à transmettre leurs avis, sachant pertinemment qu'il ne sera dans tous les cas pas pris en considération.

Aussi , que fait le ministre ou son chef de cabinet de l'avis de la majorité des praticiens (Ingénieurs civils) qui galèrent chaque jour avec ce règlement oh combien confus le Fameux RPA99 Rév2003? A mon sens c'est à ceux là qu'il faudra réellement s'adresser.

22 jours pour revoir un règlement on est bien en Algérien je ne rêve pas un pays ou tout tourne à l'envers ... pour preuve regardez sur la pièce jointe même le cachet du soit disant chef de cabinet est à l'envers.

j'attends vos opinions et surtout n'hésitez pas à contacter celui qui doit recevoir les avis 'le CGS' aux adresses mails figurant sur le document que j'ai attaché en pièce jointe.

salam à toutes et à tous :cry:

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comment_43461

Ok, je ne suis pas arrivé à me faire comprendre.

Je laisse tomber cette discussion qui n'a ni queue ni tête.

Bonne chance pour vos règles alternatives.

Peut-être que les japonais vont les adopter, qui sait ?

Babaali

Désolé de vous le dire ainsi , mon cher Babaaliturki vous pouvez taxer cette discussion comme bon vous semble et pourquoi pas de 'sans queue ni tête '.Mais corrigez moi si je me trompe : vous y avez bien participé non !

Ou bien c'est quand on s'est refusé d'adhérer à vos convictions 'de dépendance intellectuelle' que vous nous taxer de tous les noms.

Intellectuellement parlant , je pense que ce n'est pas correct :claquer la porte au nez de ceux qui ne partagent pas votre avis .

Vous venez d'inventer un nouveau concept 'la dictature intellectuelle' bravo c'est tout a votre honneur.En plus vous voulez nous l'imposer sans quoi, vous nous insultez et vous nous taxez de débiles .On peut s'estimer heureux vous me direz 'les dictateurs eux, décapitent leurs opposants'.

Pour rappel , lorsque j'ai parlé de règles alternatives ce n'était pas pour créer réellement un règlement ni de le faire appliquer par les autres, mais plutôt essayer d'enclencher un processus dont les objectifs vous dépassent.

Pourtant vous semblez faire un modèle des 'Japonais' , normalement vous auriez du comprendre mes motivations.Conclusion ; vous êtes encore loin de votre modèle nippon.

merci quand même et merci d'avoir été poli ...

salam

comment_43465

salam 3alaikom,

Je suis vraiment déçu par vos comportements les amis ( Babaaliturki et apprenti ),

Il s'avère que ce débat n'a pas abouti à son but, et vous avez oublié qu'il s'agit d'un important projet qui ne soit jamais, ou mal, accompli sans l'expérience et collaboration de tous les intervenants, Dont vous fait part;

Désolé, mais il faut le dire, si vous allez continuer de cette manière il vaut mieux mettre fin avant,

Espérant que la révision de RPA ne soit pas mené de la même façon, sinon …..

Salam,

  • 2 weeks later...
comment_43637

1- n'est-il pas necessaire de revoir la formule donnant les epaisseurs des joints/ delta = 5R qui entraine de gros joints

2- concernant l'effort normal reduit dans les poteaux il est necessaire de bien preciser s'il s'agit d'un effort resultant de l'effort sismique seul ou de la combinaison de calcul

3- pour des constructions rdc+1 normales n'est il pas admis sur le plan technique de ne pas les calculer au seisme

4- limiter la resistance minimale du beton à 20 MPA selon RPA2003 et 15 MPA selon CBA 93 comme limite inférieure s'a prète à confusion.

5- l'introduction des voiles en BA dans une structure doit ètre bien expliciter et surtout le probleme d'interactions (efforts de traction importants

comment_43677

J'espére que le nouveau RPA 2010 repond atous les problemes rencontrés pendant l'etude et suivi et realisation des Batiment puisque l'ancian reglement rpa 2003 ciest qu'un livre de lecture ( rabi yastre mafate .........

comment_43688

tt d'abord salam

le RPA2010 c une photocopie du règlement euro-code moi je ss étudient en univ de tlemcen et je ss enseigner par 2 prof qui sont ds la coumission du RPA et ils ont confirmé que c une copie conforme

eh les gas ns somme pas a la hauteur d'ecrir un article pas un reglement "parasesmique" ya pas de niveau ns somme bouré

merci

  • 2 weeks later...
comment_44100

Le 20 mai 2010

7 ans après le séisme de Boumerdès : Un nouveau règlement parasismique

A l’occasion de la commémoration du douloureux anniversaire du séisme qui a frappé la région de Boumerdès le 21 mai 2003, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, Noureddine Moussa, a annoncé hier, lors d’une conférence organisée au siège de la wilaya de l’ex-Rocher noir, le lancement d’un avant-projet d’une version révisée du règlement parasismique algérien (RPA).

L’annonce a été faite lors de la « rencontre régionale sur la révision des règles parasismiques algériennes » qui a regroupé des spécialistes et des responsables autour du ministre, dans le but d’élaborer une esquisse d’un règlement parasismique adéquat. Dans son intervention, le représentant du gouvernement a déclaré que son ministère « a toujours veillé à ce que cet outil (le RPA, ndlr) des plus importants soit régulièrement revu et actualisé pour tenir compte aussi bien des progrès scientifiques et techniques nationaux et internationaux que de son vécu par les utilisateurs nationaux ». Le ministre a insisté sur les enseignements qui n’ont cessé d’être tirés de la dizaine de séismes modérés et importants qui ont frappé notre pays durant le quart de siècle passé, et il en veut pour preuve les cinq versions successives, révisées et enrichies, du RPA entre 1981 et 2003.

Cependant, le ministre reconnaît que les enseignements du séisme de mai 2003 « n’ont probablement pas, au vu de l’urgence de la révision 2003, tous été pris en charge de manière convenable ou exhaustive ». Il reconnaît de ce fait que les utilisateurs nationaux du RPA « sont confrontés… à de nouveaux problèmes ou interrogations qui méritent réflexion et des éléments de réponse pour aller de l’avant ». Il est attendu de cet RPA 2010 de « prendre en charge au mieux les évolutions, réoccupations et exigences » de l’acte de bâtir. Surtout que le ministre dit avoir associé à cette démarche « l’ensemble de la communauté du bâtiment et du génie civil ». M. Moussa précise par ailleurs que deux autres rencontres régionales (est et ouest) vont être tenues dans le cadre de l’élargissement des consultations qui vont se poursuivre jusqu’au mois d’octobre 2010.

....Suite de l'article

Source: EL Watan. Par K.Omar

comment_44101

Pr Abdelkrim Chelghoum.Président du Club des risques majeurs

« Le séisme de Koléa est un signe précurseur qu’il faut prendre au sérieux »

Le séisme qui vient de frapper Koléa avant-hier et celui de M’sila la semaine dernière inquiètent les Algériens. Dans cet entretien, Abdelkrim Chelghoum, directeur de recherche à l’UST Houari Boumediène, professeur en numérique et génie parasismique, président du GPDS (laboratoire génie parasismique, dynamique et sismologie), président du Club des risques majeurs et consultant principal GAIM Ltd Derbyshire (Grande-Bretagne) nous livre ses appréciations à propos du risque sismique.

- Comment appréciez-vous la secousse de Koléa qui a affolé les Algériens ?

Malheureusement, sept années après le douloureux événement du 21 mai 2003 de Boumerdès, on constate qu’aucun enseignement n’a été tiré. M’sila a été classée en zone 1, donc de sismicité à peine sensible, mais la dernière catastrophe vient de prouver toute l’étendue de l’erreur. Le séisme de Koléa est un signe précurseur qu’il faut prendre au sérieux, la faille de Sidi Abdellah bouge. On constate qu’à chaque fois, l’application d’une réglementation grossière et erronée a été l’un des critères dominants dans l’évaluation des causes ayant provoqué les effondrements des ouvrages et édifices. Il est à craindre que la malédiction ne soit portée par une fatalité et l’amnésie des pouvoirs publics tendant à contenir la démarche en matière de prévention des séismes dans un certain nombre de dispositions réglementaires et législatives « philosophiques » et « insignifiantes ».

- Que pensez-vous de la déclaration, la veille, du ministre de l’Habitat sur le fait que les pouvoirs publics ont « tiré les enseignements nécessaires des séismes » qui ont frappé notre pays ?

En se référant à l’historique de la réglementation algérienne, on remarque que ces règles ont été préfabriquées par tâtonnements en utilisant le code californien UBC, les règles françaises PS92 et l’Eurocode 8. En Algérie, l’absence totale de recherche approfondie dans ce domaine, l’absence de moyens de calcul numérique, l’absence de laboratoires d’essais dynamiques, l’absence de procédures de validation sur les plans expérimental et théorique, l’inexistence d’une équipe de chercheurs pluridisciplinaires — une centaine au moins — spécialisés dans les phénomènes dynamiques et numériques, ne peuvent déboucher que sur un document constituant une simple recherche bibliographique, avec une adaptation intuitive des différents facteurs intervenant dans le calcul de la force sismique de dimensionnement. Ce qui nous fait dire que la démarche adoptée est à la fois improvisée et archaïque parce que sans validation ni fondement technique et/ou scientifique.

- Pourtant, il y a eu des efforts pour l’actualisation du système parasismique ?

Il faut signaler l’indigence de la puissance publique dans sa stratégie à vouloir pallier les carences et insuffisances en matière de prévention en procédant, dans la précipitation, à une soi-disant mise à jour, encore une fois, des règles en vigueur sans débat national ni consensus des experts. Ainsi, quelques mois après la catastrophe de Boumerdès, l’administration concernée propose une série de modifications sans justification ni validation de certains facteurs et paramètres. Je citerais à titre d’exemple : les systèmes de construction, les joints, la ductilité, les coefficients d’accélération, le coefficient de comportement, etc. Les valeurs affectées à ces facteurs sont fixées sur une base purement « pifométrique »*. La proposition d’un nouveau découpage du territoire national en quatre zones sismiques avec une appréciation des coefficients d’accélération. Car elle me paraît à la fois inappropriée et dangereuse sur les plans économique et sécuritaire. Il est connu et admis que l’élaboration d’une telle cartographie nécessite une expertise scientifique et technique de haut niveau avec des moyens matériels considérables pour revoir, analyser, valider et synthétiser les documents de base ayant trait à la sismicité instrumentale, la tectonique, la néotectonique, les discontinuités géophysiques et les imageries satellitaires. Et rien de cela n’a été fait.

- Donnez-nous des exemples concrets...

Ainsi, le nord de l’Algérie, une région historiquement active d’est en ouest, est subdivisé en quatre zones où la contradiction est flagrante si on se réfère aux résultats des expertises menées in situ après les récentes catastrophes, à savoir la commune de Sendjas dans la wilaya de Chlef, qui a été totalement endommagée lors du séisme d’octobre1980, se trouve classée en zone IIb (moyenne sismicité), la ville d’Oran dévastée en 1790 est classée en zone II (sismicité modérée à faible) ; la ville de Touggourt dans la wilaya de Ouargla secouée par un séisme de magnitude 5 sur l’échelle de Richter en 2007 est classée en zone 0 (zone sans sismicité) ; la commune de Hammadi dans la wilaya de Boumerdès est classée en zone IIb (moyenne sismicité), etc. La wilaya de M’sila, secouée le 14 mai 2010 par un séisme d’une magnitude de 5.2 — qui est à confirmer — est non prévue dans la cartographie officielle. Quant à la solution réglementaire préconisée pour le concept parasismique des bâtiments, elle consiste à injecter des bouts de voile dans la superstructure sans tenir compte des effets interactifs induits sur les plans technique et économique. Quelle trouvaille !

- Et que proposent les scientifiques pour mieux limiter les dégâts ?

L’Etat se doit de mettre en place une stratégie cohérente et claire en matière de gestion des risques majeurs en général et du risque sismique en particulier, car sa responsabilité demeure entière en cas de calamité. La réglementation technique en vigueur doit expressément être revue, validée, justifiée et re-analysée sur la base des deux principes directeurs et interdépendants : risque acceptable et coût acceptable. C’est pourquoi il est vivement recommandé de surseoir à l’application de la réglementation actuelle, revoir et corriger la cartographie de sismicité en rectifiant les aberrations suscitées, adopter provisoirement l’Eurocode 8** comme prescriptions générales pour le calcul, le contrôle et le suivi des structures et ouvrages d’art. Mais également charger des cabinets indépendants d’experts pour l’élaboration de nouvelles règles de la construction dûment validées et justifiées expérimentalement et numériquement. D’où l’urgence de mettre en place, immédiatement, une dizaine de laboratoires.

Source :El Watan

Par K.Omar.

*: Un qualificatif gravissime et l'est exponentiellement plus s'il s'avère vrai....

**: On dirait que notre ami babaaliturki a été entendu...

comment_44102

Chelghoum Abdelkrim. Professeur et président du Club des risques majeurs

« Notre pays est le plus vulnérable du bassin méditerranéen »

Le professeur Chelghoum Abdelkrim est spécialiste en génie parasismique et président du Club des risques majeurs. Nous l’avons interrogé en sa qualité d’expert et en tant que scientifique qui s’intéresse de près aux dangers menaçant le citoyen algérien. Il a bien voulu apporter son éclairage sur les catastrophes qui ont endeuillé ou qui menacent la population.

- Nous vivons depuis des décennies des problèmes liés à des phénomènes naturels qui reviennent cycliquement sans qu’on ait songé à leur apporter une solution définitive. La situation est-elle réellement inextricable ?

Elle est inextricable dans la mesure où l’on gère ces cas de manière catastrophique. En 2004, après le séisme de Boumerdès, nous avons organisé un colloque national du 14 au 16 mars sur la menace de catastrophes naturelles. Nous étions une équipe de très nombreux scientifiques à nous pencher sur les dangers nous menaçant. Nous en sommes sortis avec des recommandations à même de prévenir ces cas de catastrophe, de limiter au maximum les dégâts. Mais les pouvoirs publics sont restés sourds aux avis des spécialistes.

- Justement, quel constat faites-vous aujourd’hui ? Quelles sont ces recommandations ?

Tout le monde sait que nous vivons un problème de densification urbaine sans commune mesure. Aux constructions anarchiques s’ajoute une absence totale d’entretien. La plupart des grands projets lancés par l’Etat sont faits sans aucune étude d’impact, sans respect pour les principes de précaution et de concomitance. Sinon comment peut-on réaliser une trémie à Alger pour qu’elle soit inondée quelques mois seulement après sa mise en service ? C’est inadmissible. Malgré les multiples interventions des experts contre l’implantation de la faculté de médecine à Châteauneuf, de celle de droit à Saïd Hamdine, d’un groupe immobilier à Aïn Allah et de la Grande mosquée au Caroubier, le pouvoir persiste dans ses choix. Ces endroits sont non aedificandi. Ils sont marqués en rouge sur toutes les cartes géotechniques, morphologiques et géologiques de 1956. Le sol y est alluvionnaire et les constructions risquent de s’affaisser à la survenue d’un séisme majeur. Un autre détail : on ne construit pas sur le lit majeur d’un oued ni sur le lit mineur. Oued Tatareg à Boumerdès, le Val d’Hydra, Frais Vallon, le M’zab et d’autres endroits encore sont des zones non constructibles, mais dans lesquelles on a densifié l’urbanisation. Nous n’avons pas conservé le tissu colonial ; nous nous sommes lancés dans une urbanisation anarchique.

- Où réside la solution, selon vous, pour faire face efficacement à ces problèmes ?

Le problème c’est qu’il n’y a aucune prévention dans ce pays. L’administration gère les catastrophes par la politique de l’immobilisme et du statu quo. La solution ? L’Etat, qui depuis une dizaine d’années au moins a prouvé qu’il ne peut rien faire, doit se désengager de la gestion des risques. Il faut faire appel à des spécialistes, qu’ils soient nationaux ou étrangers, pour qu’ils se mettent ensemble à réfléchir une stratégie efficace. Jusqu’ici, on n’a fait que jeter de l’argent par les fenêtres pour qu’en fin de parcours, la vie du citoyen soit exposée au danger. La prévention n’est pas une philosophie, c’est une pratique, une expérience qui demande une connaissance fine. Les responsables doivent comprendre que le risque est une confrontation entre les aléas et les enjeux, autrement dit entre les dangers d’un côté et la population et les biens d’un autre côté. Il y a en outre des interférences incompréhensibles : le ministre de l’Energie qui gère le dossier de construction d’une ville à Hassi Messaoud, celui des Affaires religieuses qui gère le dossier de la Grande mosquée et j’en passe. Il n’appartient pas à ces gens de se mêler de la construction. Il devrait y avoir un organisme où seraient représentés des spécialistes dans différents domaines. Une autre anomalie : a-t-on associé les experts dans le choix du tracé de l’autoroute Est-Ouest ? C’est le seul pays au monde où les études d’un projet sont réalisées par le consortium chargé de la réalisation. Qui surveille qui dans ce cas ? Alors que la règle, c’est d’avoir plusieurs partenaires qui se portent la contradiction. L’Etat croit pouvoir tout contrôler, mais c’est une erreur fatale.

- Vous dites que certains grands projets portent des risques sérieux sur lesquels votre club ne cesse d’attirer l’attention des pouvoirs publics. Pouvez-vous être plus précis ?

Si on prend l’exemple d’Alger, on a construit une usine de dessalement, qui est une source de danger, dans une zone urbaine, près d’une centrale électrique très dangereuse de par son fonctionnement au gaz naturel. A côté, vous avez une usine d’allumettes et un axe routier très dense. Notre club a recommandé la délocalisation de cette centrale, car si elle explosait, ce serait une grande catastrophe. La faculté de Châteauneuf est construite sur un sol argileux, où il y avait d’ailleurs une briqueterie. La Grande mosquée porte un risque géotechnique : le site ne peut pas supporter un minaret de 300 m. Je pose le problème du sol et le ministre des Affaires religieuse déplace le débat sur la structure, disant qu’on a prévu des appuis parasismiques. Je leur réponds qu’un appui parasismique est obsolète dans le cas où il ne repose pas sur un substratum ferme pour éviter le phénomène de résonance. Dans cet endroit, cette fermeté est à plus de 100 m de profondeur. Si le projet est maintenu, il coûtera cinq fois le budget prévisionnel. Pour revenir aux risques de séisme majeurs, j’ai donné il y a deux ans une conférence au Sénat sur les risques qui menacent Alger et on a qualifié mes propos d’alarmistes et d’inopportuns. Le ministre de l’Intérieur a annoncé, il y a quelques mois, qu’on réalisait une carte sismique en collaboration avec les Chinois. Est-ce à lui de le faire ? Nous risquons d’avoir une autre chinoiserie. Les entreprises qui ont construit Sichuan, où on a enregistré 90 000 victimes lors du séisme de mai 2008, construisent nos nouvelles villes. Aujourd’hui, notre pays est le plus vulnérable du bassin méditerranéen face aux catastrophes naturelles, technologiques et industrielles.

Source El Watan

Par. K.Omar

comment_44271

ces dernier temps on voit plus la constructions des tour R+35 et plus encore et je crois que le RPA doit prendre en compte ces évolutions, et de donner de nouvelle loi adéquate a celles ci .comme par exemple exigé la charpente métallique au delà des 100m de hauteur ou une construction mixte pour plus de solidité surtout a Alger et zone II (par exemple)

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