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Le bassin versant de l'Oued Tafna est formé par les reliefs et des zones déprimées, qui s'alternent du Nord au Sud et dont le volume augmente considérablement dans le même sens. Le réseau hydrographique a un tracé général orthogonal même si la Tafna et ses principaux affluents décrivent sinuosité et méandre, sa densité et son abondance augmentent dans le même sens que le volume des reliefs, c'est à dire vers le Sud. Les apports les plus importants et les plus fluctuants pour la moyenne et la basse Tafna, sont observés pendant l'hiver et le printemps, pour le reste de l'année, les apports sont faibles, ou le plus souvent sont alimentés par les rejets d'eaux usées urbaines et industrielles, comme c'est le cas pour l'Oued Mouilah, où les eaux usées constituent l'essentiel du débit d'étiage. Le bassin hydrographique de la Tafna a une superficie de 7,250 km[2] et alimente cinq barrages qui sont du plus ancien au plus récent Beni Bahdel (66 Hm[3]), Meffrouch (15 Hm[3]), Sidi Abdeli (110 Hm[3]), Hammam Boughrara (177 Hm[3]) et celui en cours de construction Sikkak (27 Hm[3]). Les données montrent que les augmentations de la turbidité et du MES pendant les crues sont dues essentiellement aux teneurs en matières minérales grossières et que l'accroissement de la conductivité à l'étiage est du à une forte concentration en NaCI (jusqu'à 14 g/l). Le réseau hydrographique peut être séparé en deux zones soumises à des conditions différentes; la zone amont, stable, peu influencée par les variations de débits et la zone avale, soumise à l'alternance crueétiage, aux eaux très chargées en matières minérales hydrographique de la Tafna est caractérisée par une eau très minéralisée puisqu'elle présente une conductivité au niveau des sources de 600 ?s/cm en moyenne liée à la nature des terrains traversés. Cette minéralisation augmente de l'amont vers l'aval, ceci est lié en majeure partie aux chlorures. Une prise d'eau juste avant l'embouchure de la Tafna est effectuée à un débit de 11 340 m[3]/h. Cette eau brute est prétraitée par deux décanteurs - floculateurs de 58 m de diamètres chacun. L'eau prétraitée est pompée vers la station de traitement de Dzioua qui se trouve sur le bassin des côtiers oranais de l'Agence de Bassin Hydrographique Oranie-Chott-Chergui dont fait partie le Bassin Versant de la Tafna où l'eau est stockée dans un cratère de volume de 13 000 000 m[3]. Cette eau est aérée et traitée par des filtres à sables avec une production de 24 000 m[3]/j. Cette quantité d'eau alimente particulièrement les couloirs des villes de Béni Saf, d'Aïn Temouchent et d'Oran; cette dernière grande ville ayant besoin d'une quantité de 320 000 m[3]/j. Les eaux du bassin hydrographique de la Tafna sont traitées par ce procédé physico-chimique dont il a éliminé presque entièrement les matières en suspension et les matières organiques mais laisse passer les sels dissous de concentration de l'ordre de 1,5 g/l.

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